lundi 21 février 2011

CAÑON DEL PATO

Allez, un petit dernier sur le Pérou avant de passer à autre chose ; pour rallier la cordillière à la côte, nous n'avons pas choisi la solution de facilité, nous avons emprunté le Cañon del Pato, itinéraire desservi une seule fois par jour par une seule compagnie de bus, toutes les autres préférant faire un grand détour par le sud, et pour cause ! Un défilé profond et étroit avec 35 tunnels creusés à la main (qui conduit de Caraz à Chimbote, détails pour ceux qui nous suivent à la trace sur Googlearth ou tout autre logiciel d'espionnage, au total 9 heures de bus jusqu'a Trujillo) et pour croiser les camions et bus qui viennent en sens inverse ..., mais une nouvelle fois, je laisserai parler les images ; mais que ceux qui préférent beaucoup de texte et qui ont apprécié l'article de Cécile se rassurent : elle en a annoncé un autre ... sans préciser quand. Patience donc.
Ça démarre pèpère, une piste le long d'un torrent boueux de montagne ...
puis ça se ressert petit à petit ...
... et toujours plus ...
Yann, au fond du bus, assure et mitraille de son coté ...
Ça se complique lors des croisements avec d'autres véhicules ; au cours de l'un d'eux, notre bus a du faire une manoeuvre, Yann a vu la roue arrière dans le vide ... Cécile a change de place ...
... desert mineral ...
avant de traverser ce pont, le chauffeur s'est longuement concentré ; a-t-il fait sa prière ou pris un coup de gniole ?
des gens montent dans le bus au milieu de nullepart
un village fantome sur l'autre rive, une mine abandonnée ...
plus on se rapproche de la côte, plus il fait chaud (la température est passée de 14 a 34 degrés C) et plus on trouve des fruits et des fleurs ; ici, un flamboyant ; puis ce seront rizieres et champs de canne à sucre ...
Pour clore sur le Pérou et rien a voir avec le sujet du jour, un extrait du chapitre sur Cuzco dans "Voyage à motocyclette" de Ernesto Guevara : ... "Les temples ont été démolis jusqu'à leurs fondations, quand leurs murs n'ont pas servi de base aux églises de la nouvelle religion. La cathédrale fut érigée sur les ruines d'un grand palais, et sur les murs du temple du Soleil, furent construits ceux de l'église de Santo Domingo, semonce et défi du conquistador orgueilleux. Toutefois, frémissant d'indignation, le coeur de l'Amérique communique de temps en temps un tremblement nerveux au dos paisible des Andes, et l'énorme secousse ébranle la surface de la terre. Par trois fois, la coupole de l'orgueilleuse Santo Domingo s'est effondrée dans un fracas d'os brisés, et ses murs se sont eux aussi fendus et écroulés. Mais la base sur laquelle ils reposent - le bloc du temple du Soleil - manifeste son indifférence de pierre grise, sans que l'ampleur du désastre qui frappe l'église qui le domine ne déplace une seule de ses roches"...et un peu plus loin, au sujet des habitants actuels : ..." de promouvoir une connaissance exacte de la culture quechua et de faire en sorte que les membres de cette race se montrent orgueilleux face à leur passé, au lieu d'etre honteux face au présent, en raison de leur appartenance à une communauté indigène ou métis."

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