dimanche 2 janvier 2011

AREQUIPA, la blanche ?

Comme Toulouse est appelée la "ville rose", Aréquipa est connue comme la "ville blanche", mais ce qualificatif est-il toujours encore d'actualité ? Nous en doutons sérieusement ; autant nous avions aimé cette ville il y a 30 ans, chacun de notre côté, autant nous avons beaucoup de mal à l'apprécier pleinement cette fois-ci, même logés par Yann et guidés par son oeil d'archi en herbe. Deuxième ville du pays après Lima, Aréquipa a gardé une partie de son charme avec une plaza des armas splendide, un centre historique digne d'intérêt, desmarchés colorés ... mais sa population double tous les 10 ans, et elle ne cesse d'étaler ses quartiers pauvres qui recueillent les miséreux venus de Puno et Cuzco, au milieu des zones résidentielles entourées de hautes grilles et parfois de plusieurs rangées de fils électrifiés. Ajouter à cela une polution importante, une poussière grise jamais rincée vu l'absence de précipitation (meme pendant la soi-disante saison des pluies), des transports en commun urbains collectifs insuffisants remplacés par une nuées de petits taxis pétaradants, des automobilistes indisciplinés, une maréchaussée débordée ... En vrac, quelques photos ; à vous de trouver celle du flic préféré de Cécile, il joue si bien du sifflet et prend souvent la pose de la statue de l'Inca au pied de laquelle il sévit régulièrement, tout près de "chez nous".

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