mardi 11 janvier 2011

LA PAZ où tout a commencé

à peine arrivés, nous nous sommes précipités à "notre" hotel, l'Illampu, déjà plutot sordide à l'époque ... ben il ne nous a pas attendu, il a été rasé il y a deux ans pour laisser place à un gigantesque immeuble tout en briques, toujours encore en chantier (et pour un bout de temps, croyez-moi) ;
ensuite, nous avons essayé de retrouver "notre" restaurant préféré, mais il a également disparu, ou remplacé par un fast food ... Par contre, nous ne nous attendions pas du tout à retrouver Ernesto, le musicien de la peña Naira (endroit où on peut manger en écoutant de la bonne musique locale ou si vous preferez, ecouter de la musique en mangeant des specialites du pays) qui avait choisi le charango (petite guitare dont la caisse est une carapace de tatou) que Cécile avait acheté et ramené ; il a vieilli (nous aussi) ... et a créé un superbe musée des instruments de musique, avec des centaines d'objets recueillis de part le monde mais surtout dans les Andes, des prototypes de son invention, des miniatures ... et, cerise sur le gateau, chose inconcevable dans tous les autres muséee de la planète, on peut TOUCHER et en JOUER !!! Incroyable, no cierto ? Bref, Ernesto, CAVOUR de son nom, un des plus grands joueurs de charango de tous les temps, prétend se souvenir de ... Cécile, laquelle se permet tout de meme d'en douter un peu.
LA PAZ, la capitale la plus haute du monde, tapisse de ses maisons un canyon presque circulaire qui s'étale de 3200 à 4000 mètres d'altitude (devinez où se trouvent les quartiers riches ?) ;
nous aimons beaucoup cette ville, mais difficile de garder son souffle quand on grimpe une ruelle, on escalade un mirador, on enfile un escalier ... (photos suivront quand je serai mieux installé, car là nous sommes sur la wifi du café de Paris à Cochabamba)

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