COCHABAMBA, troisieme ville du pays

afin de souffrir un peu moins de l'altitude qu'a la capitale, nous sommes descendus a 2500m apres un voyage de 8 heures en bus, a travers les paysages epoustouflants de l'altiplano jusqu'a Cochabamba, capitale economique du pays, veritable grenier national pour les fruits, les legumes et l'elevage. Le Guide du Routard (emprunte a un coloc de Yann) pretend qu'il y a "plein de choses a faire" dans la region, alors pourquoi pas. Nous devions y rencontrer Julio y Carmen, un jeune (en 1981) couple bolivien connu a Bâle il y a 30 ans ; expulses sous la dictature du general Garcia-Meza (que nous avions connue), ils etaient refugies politiques en Suisse et se preparaient a retourner clandestinement dans leur pays. Depuis, aucune nouvelle mais une adresse restee dans un calepin CFDT de Cecile ; a tout hasard, j'y ai envoye un courrier par la poste en octobre dernier et surprise, au bout de quelques semaines un mail nous invitant a leur rendre visite lors de notre passage ; nous aurions trop aime les retrouver pour discuter politique, situation economique du pays sous le deuxieme mandat d'Evo Morales, premier president "indien" de la Bolivie ... mais pour l'instant, nos mails annoncant notre presence dans leur ville restent sans reponse, nos coups de fils n'aboutissent pas nonplus. Cecile, plongee presentement dans la version bolivienne du Monde Diplomatique vous fait savoir qu'elle vous fera un petit topo sur le sujet ... bientôt sur ce même blog ; y a plus qu'a attendre !